AVEC DE LA VOLONTÉ, RENAIT L’ESPOIR

Billie

100 x 100 – encadrement caisse américaine. 2022

Technique mixte – acrylique, posa, collage papier

Billie s’est inspirée d’une photo d’@collages_feministes_geneve, vu sur les réseaux sociaux, publiée sur Instagram par « The S.i.m.o.n.e.s »

Régulièrement, des femmes engagées se rassemblent pour aller tapisser les villes de messages nécessaires, pour mettre en lumière des états de fait inacceptables, pour aider à la prise de conscience de dysfonctionnements sociétaux et pour être « la voix de celles qui n’en n’ont plus ».

« On colle la nuit pour que l’égalité voit le jour » @collages_féministes_palaiseau – publié sur Instagram par « The S.i.m.o.n.e.s ».

Billie a donc repris une de ces photos afin de continuer le travail de ces courageuses colleuses.

Elle a choisi de travailler seulement en noir et blanc pour le symbolisme qui s’y attache. Le bien et le mal, le noir et le blanc, le haut et le bas, la sortie et les étages, s’opposent inévitablement comme la liberté et le courage de sortir dans ce contexte-là.

Seul le mot libre apparait en vert car comme le souligne le titre de cette œuvre, avec la volonté, renait l’espoir.

Le mur sur lequel ont été récolées les lettres de ce message est complété par différents graffitis, tels que :

  • RIP, le nombre de féminicides à un instant T de ce début d’année
  • « Ton devoir réel est de sauver ton rêve » (Modigliani)
  • « La voix de celles qui n’en ont plu »
  • Le rappel du numéro d’urgence 3919.
  • Une « gentille invective » : « Ok Jean d’O, mais plus de roses et moins d’épines ça fait aussi un joli bouquet ! »
  • « Rage against the Machisme » (« The S.i.m.o.n.e.s »)
  • « Du calme les vivants ! » (Dany Lafferrière)
  • « Si chaque jour tombe dans chaque nuit il existe un puits ou la clarté se trouve enclose » (Pablo Neruda)

Et quelques petits symboles que l’on peut trouver sur les murs de nos villes

Au-dessus, on peut apercevoir deux vélos, prêts à partir. Le premier est de marque « pour aller vers les étoiles » et le second « Tornado ».

A cet étage, les frontières des éléments sont volontairement plus floues pour laisser de l’espace aux choses et à leurs limites ! On y trouve quelques étoiles et un arbre, l’arbre de vie, « en pot » à ville, qui règne sur l’ensemble de l’image.

Avec la volonté d’améliorer les choses, l’espoir ne peut que renaître !

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